En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
0

Révolution et droit des associations : au conflit de deux libertés

Sélection
Ouvrage

GIBAUD, Bernard ; VOVELLE, Michel (Préfacier)

Paris

1989

165 p.

Racines mutualistes

0991-6067

Quel sort la Révolution française a-t-elle véritablement réservé à la pratique de l'entraide mutuelle ? L'interdiction des sociétés fraternelles de salariés par la loi Le Chapelier, promulguée le 14 juin 1791, constitue-t-elle la pierre de touche du législateur révolutionnaire ? Comment concilier le rejet des associations de solidarité avec l'anticipation historique de la Sécurité sociale ? Que symbolise l'inscription du droit au secours dans la Constitution de 1793 ? Le torrent révolutionnaire bouleverse et irrigue simultanément la société française. Dans ce jeu d'ombres et de lumières, l'influence de la Révolution ne pouvait être que contradictoire sur les formes d'assistance volontaire façonnées au long des siècles par les gens de métiers.
Le présent ouvrage analyse sans a priori les comportements et les décisions adoptés par les acteurs d'une période capitale de l'histoire des associations de solidarité et de protection sociale. La mise en perspective des ruptures et des continuités qui forment la trame des politiques sociales de la décennie révolutionnaire contribue à mieux comprendre l'originalité de la position française en matière de mutualité et de couverture obligatoire des risques sociaux de l'Europe d'aujourd'hui.

TRAVAIL ; EVOLUTION HISTORIQUE ; MUTUALITE ; PROTECTION SOCIALE ; SOLIDARITE ; ASSOCIATION ; COOPERATIVE ; ECONOMIE SOCIALE ; POLITIQUE SOCIALE ; LEGISLATION ; DROIT ; OUVRIER ; SECURITE SOCIALE ; COMPAGNONAGE

Prêt

Sélection

Mes paniers

4

gerer mes paniers

0