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De la résilience à la bientraitance : l'école, une chance pour l'enfant

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JOURNAL (LE) DES PSYCHOLOGUES

2004

p. 19-45

n° 216, avril

Défini en 1995 par Grotberg comme “une incapacité universelle qui permet à une personne, un groupe ou une communauté d'empêcher, de diminuer ou de surmonter les effets nuisibles de l'adversité", le concept de résilience est apparu dans les années quarante et développé à partir des années soixante-dix aux États-Unis.
Dans ce dossier, trois formes d'expression de la résilience scolaire sont développées.
La première renvoie à une réussite scolaire qui apparaît en dépit des prédictions négatives. Être en mesure de poursuivre une scolarité sans encombre – alors qu'en raison de l'adversité que l'enfant rencontre, il est davantage attendu qu'il échoue – est retenu comme un témoignage de résilience.
La deuxième revient à construire une résilience avec ce que l'école peut offrir de structurant (des règles de vie claires et respectées, la capacité des enseignants de croire dans les possibilités de leurs élèves, avoir à leur encontre des attentes élevées). Ainsi, la qualité du vécu scolaire est retenue comme indice de résilience dans de nombreuses recherches portant sur la résilience d'enfants ayant à faire face à des traumatismes variés (maltraitances, guerres, migrations, maladies, handicaps, etc.).
Enfin, la "résilience scolaire" chez les personnels enseignants qui travaillent dans des conditions objectives difficiles est abordée en dernière partie.
Le risque d'épuisement professionnel, dont certain font l'objet, retient actuellement l'attention des chercheurs, compte tenu des retombées de bien-être professionnel et, surtout, de qualité de prise en charge des élèves.

EDUCATION ; RESILIENCE ; REPARATION ; REUSSITE SCOLAIRE ; MEDIATION CULTURELLE

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