Auteurs : GAUDILLAT, Stéphanie

Revue : CAHIERS (LES) DU DEVELOPPEMENT SOCIAL URBAIN (DSU)

Date de parution : 2022

Nbre/N° de page : pp. 76-77

Permalien : https://doi.org/10.3917/cdsu.076.0022

N° Revue : 76, deuxième semestre

Résumé : Si la prostitution des mineurs touche l'ensemble du territoire français, elle est d'autant plus dramatique dans les QPV où la pauvreté rend d'autant plus difficile l'accès aux soins médicaux.
Les jeunes filles prostituées parce qu'elles ne parlent quelques fois pas le français, parce qu'elles sont jeunes et pour cette raison particulièrement vulnérables aux violences des proxénètes et des clients prennent quelques fois aussi des drogues pour supporter les passes.
Enfin, mal nommée, la prostitution des mineures est minimisée par les jeunes filles elles-mêmes qui parlent de "michtonage", "d'escorting" alors qu'il s'agit bien de pédocriminalité.
Le premier plan national de lutte contre la prostitution des mineur.e.s manifeste en 2021 la volonté de l'Etat de se saisir d'une problématique qui prend une ampleur sans précédent en raison de la facilité d'usage des réseaux sociaux.

Descripteurs : COHESION SOCIALE ; PROSTITUTION ; VIOLENCE SEXUELLE ; JEUNE FILLE ; ADOLESCENTE ; Réseau social ; INTERNET ; TELEPHONE PORTABLE ; vulnérabilité ; QPV ; QUARTIER POPULAIRE ; ACCES AU SOIN ; Santé publique ; POLITIQUE PUBLIQUE

Conditions de diffusion : Consultation sur place