Ville (La) brûle-t-elle ? Pour une réappropriation citoyenne de nos villes [Dossier]
BOURDEAU, Vincent (Coordinateur) ; DEBOULET, Agnès (Coordinateur) ; COTTIN-MARX, Simon (Coordinateur) ; FLORY, Julienne (Coordinateur)
MOUVEMENTS DES IDEES ET DES LUTTES
2013
179 p.
74, juin
La ville ne fait pas mouvement, et encore moins parti. Aucun mouvement social de grande ampleur se réclamant de la ville n'est apparu sur la scène politique ces dernières années. Dans les partis politiques, cette question demeure une question technique qui exclut toute revendication générale de citoyenneté urbaine. Pourtant, les villes sont sous tension, explique la revue : immobilier qui flambe, quartiers relégués qui s'embrasent, populations roms chassées vers les fumées des périphériques ... L'existence de contre-feux alumés par des associations ou collectifs militants, et l'ardeur de leurs enthousiasmes indiquent qu'un imaginaire politique se reconstitue autour de la question urbaine. De la reprise en main des quartiers par leurs habitants à la réquisition de logements vacants, c'est le militantisme urbain et sa capacité à devenir un front des luttes sociales que ce dossier voudrait interoger.
Outre cette quatrième de couverture militante, on peut noter que la revue s'attache dans la seconde partie de ce dossier à donner la façon dont plusieurs associations urbaines considèrent la ville, par exemple : "La ville vue par ... l'intersquat de Paris".
La troisième partie de ce document, intitulée : "Droit à la ville : quels outils politiques et juridiques ?" donne plusieurs exemples de leviers juridiques pour permettre, souvent par la coopération, de lutter contre les inégalités urbaines (le "droit à la ville" étant érigé comme programme par Henri Lefebvre en 1968 et étant un élément du marxisme urbain précise la revue).
LIEU URBAIN ; QUARTIER POPULAIRE ; MILITANTISME ; VILLE ; ASSOCIATION DE DEFENSE ; TERRITOIRE ; RENOVATION URBAINE ; POLITIQUE DE LA VILLE
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