Traiter de la violence consiste, pour le chercheur, à multiplier les points de vue : celui du perpétrateur, celui de la victime, mais encore celui des témoins directs et indirects, pour accéder au regard social posé sur le geste, avant, finalement, de considérer sa propre perspective et celle "de son temps", selon une démarche réflexive. Car ce n'est rien de compter les coups, d'ausculter les blessures, de rapporter les faits d'arme, de sentir ...